Vers le réveil du printemps

Spring money growthL’année 2023 s’est terminée avec une légère baisse des ventes et des prix des maisons dans la grande région de Montréal. Mais, le marché devrait se redresser prochainement, peut-être en même temps que la nature, à la fin de l’hiver, prédisent les experts.

Selon la société immobilière Royal LePage, nous avons constaté une certaine « passivité » de la part des acheteurs en 2023, année marquée par des hausses des taux hypothécaires largement médiatisées. Même s’il semble y avoir une augmentation du nombre de panneaux « À vendre » dans les rues de la ville, l’offre reste « historiquement » faible. Dans la région de Montréal, le nombre de maisons sur le marché est actuellement 47 % inférieur à la moyenne de la dernière décennie. Cependant, tout n’est pas si sombre et désespéré. Dans son rapport, Royal LePage souligne que la demande de visites de propriétés est déjà en croissance. Cela signifie certainement que les acheteurs potentiels s’attendent à de meilleures offres cette année et sont déjà en phase de recherche d’un logement.

New house key transferC’est exactement ce que les agents immobiliers observent dans leur pratique. «Ils ont beaucoup plus d’appels, beaucoup plus de visites», confirme Dominic St-Pierre, vice-président et directeur général de Royal LePage, région de Québec. Il prédit un marché printanier « chaud ». Ce qui n’a rien à voir avec la température, précise-t-il. Les acheteurs attendent d’être réellement rassurés quant aux intentions de la Banque du Canada et à la baisse des taux d’intérêt hypothécaires. « Et même si le déclin n’arrive pas maintenant», ajoute M. St-Pierre, mais au moins dans un avenir proche. Une fois cela fait, on devrait assister à un retour progressif à la vie, notamment chez les acheteurs qui ont mis leurs projets entre parenthèses en attendant des conditions plus favorables.

La reprise du marché ne sera pas aussi forte qu’en 2021, ce qui était exceptionnel, mais « le marché devrait être à nouveau très actif », estime Dominique St-Pierre, « comme avant la pandémie, alors que le marché immobilier à Montréal était très actif. »

Les propriétaires peuvent être sûrs que leur propriété continue de prendre de la valeur. Les statistiques pour 2023 confirment la hausse de la valeur des propriétés résidentielles tant à Montréal que partout au Québec. Les prix moyens de l’immobilier devraient encore augmenter de 5 % en 2024.

Ensuite, si on observe le marché sur une période plus longue, on note une hausse de 30,6 % des valeurs des propriétés pendant les quatre dernières années dans la région de Montréal – de la fin 2019 à la fin 2023.

Sommes-nous dans une bulle immobilière à Montréal?

Diminution des transactions immobilières

La demande est toujours aussi forte pour l’immobilier à Montréal. Conséquence, le prix de certaines catégories de propriétés ont augmenté d’environ 20%, selon l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) Comparativement au mois de novembre 2020, le nombre de transactions résidentielles a chuté de 17%, rapporte la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers, sur laquelle se base l’ACPIQ pour élaborer son rapport. En tant que telles, les inscriptions sur le système de Centris pour les propriétés à vendre ont également connu une baisse en novembre 2021, avec une diminution de 20% comparativement à 2020.

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Des prix toujours en hausse

La hausse des prix médians des propriétés s’est poursuivie en novembre. En comparaison avec le mois de novembre dernier, cela représente une hausse de 21% pour les maisons unifamiliales, de 18% pour les copropriétés et de 15% pour les plex.

Sommes-nous dans une bulle immobilière à Montréal?

Historiquement, il y a eu peu de bulles immobilières au Canada. Est-ce qu’ici le ballon va continuer à se gonfler ou non ? Voici quelques pistes pour y voir plus clair.

UBS:

Basé en Suisse, UBS est la plus grande banque de gestion de fortune dans le monde. Dans son classement mondial des villes avec des bulles immobilières, Toronto est au 2e rang et Vancouver au 6e.

La SCHL/ Société canadienne, hypothèques et de logement :

Pour le deuxième trimestre, Toronto, Hamilton, Ottawa, Montréal, Moncton et Halifax présentaient des degrés de vulnérabilité élevés. Tous ces marchés avaient déjà un degré de vulnérabilité élevé au trimestre précédent, à l’exception de Montréal, où il était auparavant jugé modéré. Les prix des logements montréalais ont fortement augmenté et sont nettement supérieurs au niveau dicté par les facteurs fondamentaux comme le revenu du travail.

APCIQ/ Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec :

bulles

Il y a donc formation d’une bulle immobilière dans la grande région de Montréal, analyse Charles Brant. Cette bulle se caractérise, d’une part, du fait de l’incapacité de la majorité des premiers acheteurs à accéder à la propriété et d’autre part, la vulnérabilité des acheteurs expérimentés à un changement des conditions économiques dans la mesure où ces derniers sont de plus en plus endettés et dépendants de l’appréciation ou, au pire, au maintien de la valeur de leur(s) bien(s) immobilier(s). Nous croyons toutefois que cette situation est moins avancée que dans d’autres marchés canadiens dont la bulle est plus gonflée. Nous pensons que la hausse des taux d’intérêt sera salvatrice dans la mesure où elle parviendra à désamorcer la formation de cette bulle immobilière, évitant un revirement douloureux du marché, mais permettant plutôt la normalisation de ses conditions par certaines corrections de prix dans la région de Montréal et certaines agglomérations périphériques. À l’échelle du Québec, nous ne pouvons pas parler de bulle du marché de l’immobilier dans la mesure où plusieurs marchés connaissent un processus de rattrapage des prix ».

Montrealers leaving the island

The majority of Montrealers who have left the city for the suburbs have been living on the outskirts of the city, according to a report released Thursday by Canada Mortgage and Housing Corporation (CMHC). In general, families living in areas bordering the island of Montreal, such as near the Honore-Mercier Bridge or in the Riviere-des-Prairies neighbourhood, are more likely to move to the surrounding suburbs. Those who live in the more central neighbourhoods tend to stay in the metropolis.

SINGLE-FAMILY HOUSES REMAIN POPULAR

The percentage of Montrealers buying single-family homes has increased over the past six years. From 2015 to 2019, between 22 per cent and 24 per cent of them were already leaving the island to buy a bungalow in the suburbs. This proportion rose to 28.8 per cent in 2020. Interestingly, in July 2020, this percentage jumped to 31 per cent, the quarter after the pandemic began. The number of single-family home transactions rose in most municipalities off the Island of Montreal in that period. On the North Shore, the largest increases were observed in Saint-Eustache, Saint-Jerome, Saint-Lin des Laurentides, L’Assomption and Rosemere, and others. As for the South Shore, the municipalities of Saint-Jean-sur-Richelieu, Longueuil (Vieux-Longueuil and St-Hubert sectors), Beloeil and Sainte-Julie welcomed several families who had previously lived in the metropolis. This wave of new households has probably created additional pressure on prices in a context of very limited supply.

Source : ctvnews.ca

Factors that drive Montreal housing market.

Lower mortgage rates, help for first-time buyers and increased immigration levels are all pushing the housing market upwards.

The most optimistic forecast (or the most pessimistic, if you’re hoping for lower prices) comes from Capital Economics, which in a report last Friday said “momentum is building” in house price growth. If things stay at their current trend, house price growth will be running at an annual rate of 6 per cent by March of next year.

“The rise in the sales-to-new listing ratio suggests that house price inflation will surge,” senior Canada economist Stephen Brown wrote.

The sales-to-new-listing ratio measures how many houses are selling against how many houses are coming on to the market. The higher the ratio, the tighter the market, so the larger the price growth you can expect.

Though it varies from market to market, in general a ratio above 60 per cent suggests price hikes ahead.

sales-to-new listing ratio
CIBC WORLD MARKETS This chart from CIBC shows the sales-to-new-listings ratio by province. At around 70%, Quebec’s housing market is the tightest in the country, while Alberta, Saskatchewan and Newfoundland have ratios low enough to suggest stagnant or falling prices.

The best rates available for a five-year fixed-rate mortgage at the major banks fell to around 2.7 per cent today from 3.5 per cent at the start of this year, Brown said, citing data from RateSpy.com. The lower rates mean Canadian buyers can afford about 10 per cent more on the purchase price of a home than they could a year ago.

Source  – Read full article : www.huffingtonpost.ca.

 

Mortgage help for some first-time homebuyers

Happy Canada July Flag Canadian Symbol Canada Day

On the eve of a federal election this fall, the Liberal government is looking to help more Canadians buy their first homes by picking up a portion of their mortgage costs and increasing the amount they can borrow from their retirement savings for a down payment.

Helping people enter the housing market has been a growing preoccupation for the Liberals ever since they were elected in 2015, with soaring real estate prices in some of Canada’s largest cities putting home ownership beyond the reach of many.

An estimated 1.6 million Canadian households are considered in “core housing need,” meaning people who are living in places that are either too expensive or don’t suit their needs.

The means-tested incentive the Liberals unveiled Tuesday would only be available to households with incomes under $120,000 – roughly $50,000 more than the median household income as calculated by Statistics Canada – and on mortgages no more than four times the household’s total income.
Eligible buyers would see the government pick up part of the costs of their mortgages to lower their monthly payments, with the amount of help determined by their incomes and whether they’re buying an existing or newly built home.

Image by <a href="https://pixabay.com/users/PhotoMIX-Company-1546875/?utm_source=link-attribution&amp;utm_medium=referral&amp;utm_campaign=image&amp;utm_content=1407562">Photo Mix</a> from <a href="https://pixabay.com/?utm_source=link-attribution&amp;utm_medium=referral&amp;utm_campaign=image&amp;utm_content=1407562">Pixabay</a>

The government also plans to raise the maximum amount a first-time buyer can withdraw from an RRSP: $35,000, up from $25,000. And while the program has long been restricted to new would-be homeowners, those who are recovering from the breakup of a marriage or common-law relationship would also be allowed to take part.

The measure, expected to cost $1.25 billion over three years beginning this fiscal year, would target Canadians “that face legitimate challenges entering housing markets” after qualifying for a mortgage, the budget document says. An additional $100 million would flow to the Canada Mortgage and Housing Corporation to help organizations that already provide the so-called “shared equity mortgages.”

The program, some details of which are yet to be finalized, is part of a tranche of spending that includes establishing a national expert panel on housing supply and affordability, better data collection, and $300 million for a contest to encourage cities to come up with new ways of expanding housing stock.

The new measures could increase the annual number of new homebuyers nationally to 140,000 from 100,000 by lowering monthly payments without creating higher household debt loads, said Finance Minister Bill Morneau, who was confident the measures won’t cause a spike in housing prices.

“We’re recognizing that it is challenging for people in the housing market; it’s a real issue, but what we’ve done is we’ve carefully looked at what’s the best way to deal with that issue,” Morneau told a news conference.

“It’s not going to make an impact on the overall market from a pricing standpoint, meaning people are actually going to be better off, more optimism in terms of housing, and it’s the reason we’re very excited about this measure.”

Source : https://bc.ctvnews.ca/